Plus de 1 800 médicaments illégaux ont été saisis dans sept magasins au cours d’une action ciblée à Bruxelles. Il s’agit en grande majorité de produits pour blanchir la peau contenant des corticostéroïdes, particulièrement populaires auprès de la communauté d’origine africaine. Ces médicaments peuvent provoquer des effets secondaires graves tels que des infections, des cicatrices ou une insuffisance surrénale.
Le 6 février 2020, l’unité spéciale d’enquête de l’AFMPS a procédé à une inspection ciblée de huit magasins à Anderlecht. Un total de 1 827 médicaments illégaux ont été saisis dans sept d’entre eux. Dans environ 65 % des cas, il s’agissait de produits pour blanchir la peau contenant des corticostéroïdes.
Danger pour la santé publique
Les produits pour blanchir la peau contenant des corticostéroïdes ne doivent être utilisés que sous surveillance médicale, car ils peuvent provoquer des effets secondaires graves. Ceux-ci peuvent aller de l’amincissement de la peau et de la photosensibilité à des infections, en passant par des réactions allergiques et à la diminution de la production d’hormones par les glandes surrénales. De plus, les produits issus du circuit illégal ne sont pas garantis en termes de sécurité, de qualité et d’efficacité.
Activité illégale
Les vendeurs s’exposent à des poursuites pour importation illégale de médicaments, vente illégale de médicaments, possession illégale de produits hormonaux et exercice illégal de la médecine. Ces délits sont passibles d’une amende de 3000 à 100 000 euros (multipliée par un facteur de huit) ou d’un emprisonnement d’un mois à cinq ans.
L’AFMPS reste vigilante et effectue régulièrement des contrôles ciblés.